Un remake qui vous transportera dans des temps anciens mais que vous apprécierez je pense car il vous fera découvrir un parcours de santé à vivre !
Dimanche 28 mai 2006 Rando vélo juillet 2006! Avis aux amateurs, nous partons le 3 juillet 2006 pour une rando vélo (Tours/Noirmoutier). Un carnet de voyage sera écrit au retour, pour vous donner envie … ! Nous partons à vélo de Tours direction Noirmoutier, farniente quelques jours sur l’île ! Quelle idée, mais enfin nous voici plein d’entrain ! Tout d’abord petite navigation dans le Web sur le site » la Loire à vélo ». Là le trajet est décrit avec précision, des indications pour les hébergements en hôtel, chambres d’hôtes ou camping vous sont données, à vous de choisir ! Nous, nous avons opté pour la formule la plus soft, au niveau du prix, donc le camping … !
Cette première étape passée, nous décidons de courir au vieux campeur – Magasin 6 rue Thénard 75005 Paris – pour quelques achats ! Enfin disons finalement pour beaucoup d’achats ! Eh oui, il faut un minimum ! Style : tente légère 3kg 500 maximum ; matelas auto gonflant ; petit (oui très petit) matériel pour faire la tambouille ! j’en passe et des meilleurs… Dépenses totales ouille, ouille, ouille ça fait mal, environ 372 €. Nous avons aussi pensé à l’équipement vélo. Sur EBay, plus précisément chez Alex, nous avons trouvé des sacoches pour vélo + 1 porte bagage, des lampes … à un prix fort intéressant (le tout pour 137 €). Voici pour le matos. Bien entendu il faut penser aux fringues ! Là, un minimum est requis. Après avoir vidé l’armoire, retourné les tiroirs, rempli (aïe ! attention surcharge !) vidé et rempli les sacoches, après avoir pensé au soleil (canicule), à la pluie (tornade), au vent (tempête), fait un petit tour chez Décathlon pour les K-way, les shorts… ouf ! ça y est les valises sont prêtes.
Départ en voiture prévu le 1er juillet prochain pour Angers. Là, ma cop… nous héberge pour le Week. Elle a prévu une ripaille dans une auberge du coin (la grange à dîmes) les vacances vont démarrer sur les chapeaux de roue ! Puis le lundi 3 juillet (il faut bien 2 jours pour se mettre dans l’ambiance et se remettre des festoies !) elle nous amène, en voiture, à Tours où nous commencerons notre périple ! Nous avons prévu un retour Challans/Angers par le train, tarif avec vélos pour 2 = 37€80, pas cher la SNCF ! Nous sommes presque prêts, encore un peu de bricolage sur les vélos et hop c’est parti !
Voici nos étapes, celles-ci sont susceptibles d’être modifiées !
3 juillet Tours/Villandry, camping « la confluence », château de Villandry, 21 km ; 4 juillet Villandry/Bréhémont, camping « lac Langeais », château de Langeais et d’Azay, 27 km ; 5 juillet Bréhémont/Savigny, camping « la Fritillaire », château d’Ussé, 33 km ; 6 juillet Savigny/Candé, camping « l’île verte », château de Chinon, 19 km ; 7 juillet Candé/Saumur, camping « l’île d’Offard », abbaye Fontevraud, 19 km ; 8 juillet Saumur/Saint Mathurin, camping « Port la vallée », amphithéâtre, 19 km ; 9-10 juillet Saint Mathurin/Angers, camping Lac du Maine, 30 km ; 11 juillet Angers/Montjean, camping « la promenade », château de Serrant, 28 km ; 12 juillet Montjean/Ancenis, camping « île Mouchet », église abbatiale, 28 km ; 13 juillet Ancenis/Sainte Luce, camping « belle rivière », 35 km ; 14 juillet Sainte Luce/ Saint Philibert, camping « la Boulogne », 32 km ; 15 juillet Saint Philibert/Bois de Cène, camping « le bois joli », 24 km ; 16 au 21 juillet Bois de Cène/Noirmoutier, camping « la Vendette », 45.7 km. Au total 360,70 km de prévus !
Lundi 29 mai 2006
C’est le début de la semaine ! Aujourd’hui lundi, le dos et les jambes de Gégé lui rappelleront son bricolage du Week ! Dur, dur le montage et le démontage des maillons de la chaîne à cricri ; pas facile le changement et le réglage des freins … Heureusement il a la santé car ce n’est pas encore fini !
Dimanche 4 juin 2006
Après une semaine de dur labeur au Bureau et un samedi de pentecôte partagé entre un peu de bricolage vélo pour Gérard (montage de la nouvelle chaîne à cricri) et un après midi canapé, Rolland Garros oblige pour cricri, nous avons débuté ce dimanche ensoleillé par une belle balade à vélo le long du canal de l’Ourcq direction Claye Souilly, charmant petit village de seine et marne. Là nous avons goûté à ce qui va nous attendre cet été ! Ouille, ouille, ouille ! 32 km (même sur du plat avec quelques petites côtes) c’est dur pour une « jeune » femme qui n’a pas fait de vélo depuis quelques temps ! Son corps crie au secours : les cuisses tremblent, le bas du dos est en compote, les mollets se durcissent, ne parlons pas du postérieur ! même les pouces se font douloureux… Vivement le retour car après l’effort, le réconfort ! Arrivés à la maison, après tout d’abord une douche bien chaude puis un copieux repas, vite, vite, vite, sous la couette allongée sur le canapé pour suivre avec attention les matches de ce dimanche et déguster quelques petits fours accompagnés d’une tasse de café ! Voilà pour ce 1er (mais pas dernier) entraînement. Il faut préciser que Cricri a pris de bonnes résolutions : obligation est faite pour elle de pratiquer environ une 1/2 heure de vélo d’appartement par jour ou 1h de piscine deux fois par semaine si elle veut tenir le choc ! Pour ce qui est de Gérard, quelques étirements lui suffiront ! quant aux vélos, félicitations à Gérard car tout est OK à part le levier de vitesse de cricri qu’il faudra changer !
Dimanche, 18 juin 2006, enfin des news !
Il s’en est passé des choses depuis le 4 juin ! Tout d’abord pari tenu, cricri a fait 30 minutes de vélo d’appartement les 5-6 et 7 juin (quelle forme !) puis le 8 juin relâche, car ce jour nous avons fêté notre anniversaire de mariage, déjà dix ans… Une journée ensoleillée au stade de Rolland Garros, pour la modique somme de 12.50 € par personne la journée. Pas cher pour les ceusss du « 93 » (quelques photos jointes) et pour finir en beauté, une soirée dans un restau très branché, ambiance cosy, le « Sora lena » 18 rue Bayen Paris 17, derrière l’arc de triomphe où nous n’avons pas manqué d’aller flâner et souffler sur la flamme du soldat inconnu ! Après ce moment amoureux, quelques jours passés en famille en Auvergne. Là Gérard n’avait pas oublié d’apporter son vélo pour se faire les mollets ! Plus de 40 km tout terrain, dans les bois, les champs, les chemins, les routes etc. Bravo il est prêt pour les vacances. Cricri un peu moins courageuse à pratiqué le stretching (étirements) à l’ombre car il n’a pas manqué de faire chaud et le soleil auvergnat ces jours-ci ne s’est pas montré rapiat ! Le retour en région parisienne s’est fait en douceur ! La reprise d’entraînement vélo commence aujourd’hui ! et le bricolage vélo de même car la fourche à cricri fait de la résistance…
Jeudi 22 juin 2006, c’est l’été !
Oui ! enfin c’est l’été (qu’ils disent) parce que pour ce qui est du soleil et de la chaleur il va falloir patienter quelques jours ! Quoique, un temps peu ensoleillé avec une T° moyenne de 20/21° c’est pas mal pour faire du vélo ! Alors parlons peu mais parlons bien, cricri a du mal à reprendre le rythme des entraînements pourtant, il va bien falloir s’y remettre. Depuis que nous sommes rentrés c’est à dire le 14 juin dernier, elle n’est pas remontée ni sur le vélo d’appart ni sur le vélo de route, puis elle n’a pas le temps (qu’elle dit !) de faire du stretching ou d’enfiler son maillot de bain tout neuf. No comment ! Quant à Gégé, il s’entraîne comme d’habitude, 2 fois par semaine à la piscine. Il lui fera la pige ! il sera fringant sur les routes de France, cet été ! Qu’à cela ne tienne ! ce Week, c’est sûr et certain elle va enfourcher son vélo et vous verrez ce que vous verrez !
Dimanche 25 juin changement de programme
Ça pleut, ça pleut, ça pleut !
Depuis ce matin il n’arrête pas de pleuvoir, nous en savons quelque chose, nous qui avons fait le tour du marché de Chanzy pour trouver des assiettes et un flacon en plastique pour le camping, derniers achats, en principe ! nous avons pris la sauce et testé nos K-way. Pas de problème, ils sont bien imperméables ! Une bonne nouvelle, cricri a repris son entraînement vélo d’appart (30mm). Ouf c’est dur, dur mais elle y arrivera ! Nous allons modifier quelque peu notre trajet. Nous ne resterons pas 2 jours à Angers mais une seule journée car nous avons projeté de rallonger de quelques km notre périple en séjournant une nuitée chez une copine à cricri, propriétaire d’un château dans la région des coteaux du layon ! (Une châtelaine dans leur carnet d’adresse, étonnant non ! surtout pour des banlieusards du « 93 ») à St Aubin de Luigné. C’est sûr et certain, nous visiterons les coteaux, les caves, les bouteilles ! J’espère que nous pourrons repartir car nous faisons cette halte le 10 juillet, il nous restera donc encore du chemin ! Voici les coordonnées du château, si le cœur vous en dit vous serez les bienvenus : circuit des vieilles demeures : 02 41 78 41 48 – Le château de la Haute Guerche se visite librement en juillet et août et sur rendez-vous le reste de l’année. Un lien que vous trouverez en bas de page vous permettra de naviguer sur le site de la communauté d’agglomération où le château est indiqué comme vieille demeure !
Début du périple, journal de bord.
Week-end du 1er et 2 juillet 2006
Halte à Saulgé l’Hôpital, hameau proche d’Angers, chez notre amie Nicole. Là, nous nous sommes mis en jambe ! 30 km à travers la campagne Angevine. Puis nous avons profité de la piscine, le soleil, la chaleur étaient au rendez-vous ! Nous avons aussi apprécié le « Bonnezeaux », excellent vin de la région puis les talents de la cuisinière en dégustant l’assiette gargantuesque de Nicole, composée de mille douceurs (saumon fumé, asperges, gésiers, toasts de chèvre enroulés de lardons, taboulé…), un régal ! Et enfin, comme tous supporters de l’équipe de France de foot, nous nous sommes réjouis face aux résultats des 1/4 de finale (1/0 pour la France contre le Brésil). Les vacances démarrent bien !
Lundi 3 juillet 2006.
Debout 7h pour nous rendre à Tours. Nicole nous dépose au pied de la piste cyclable nommée « la Loire à vélo ». Il est 9h30, nous enfourchons nos vélos et après un dernier coucou à Nicole, nous fonçons vers notre destinée, direction Villandry. Il fait beau, le soleil nous accompagne, nous longeons le Cher, belle rivière calme, traversons des champs de maïs, de blés… Après 33km de route, nous nous installons au camping de la « Confluence », à Savonnière, au bord du Cher, petit camping calme, excepté lorsque les cliquetis des bouteilles s’entrechoquent, car un « vide bouteilles » est installé proche du camping et cela raisonne dans le silence ambiant. Après avoir goûté aux joies du montage, déballage, pliage, rangement etc., des campeurs, nous nous restaurons et plongeons dans les bras de Morphée, le temps d’une petite sieste ! Ensuite nous remontons sur nos vélos pour nous rendre au château de Villandry. Ce château est très beau, surtout ses jardins : jardin potager, d’agrément et des senteurs. Les fontaines d’eau vous rafraîchissent, vos sens sont en éveil ! Du buis sépare les légumes, les fleurs, les plantes … L’odeur de buis vous enivre et me rappelle le jardin de mon grand-père Cyril à Ambert (63), grand jardin potager où arbres, arbustes, fleurs et légumes se côtoyaient et formaient un havre de paix situé au cœur de la ville.
Une première visite réussie ! De retour au camping, nous passons une soirée tranquille, nous longeons le Cher, seul le coassement des crapauds nous accompagne.
Mardi 4 juillet 2006.
Debout vers 6h30, nous sommes vaillants ! cela va-t-il durer ? Après le petit déj, on démonte, on plie, on range etc. (notre lot quotidien !). Départ 8h30 pour Langeais, 27 km de prévu mais comme nous ne voulons rien manquer, nous sommes passés par Azay le Rideau, le trajet est donc rallongé de 17 km, parcours total de 44 km sous le soleil et la chaleur ! Le camping de Langeais n’est pas à conseiller car coincé entre une grande route fréquentée et une voie de chemin de fer, le silence n’est pas d’or ! Pour se rendre au château d’Azay le Rideau, nous avons emprunté une route fréquentée donc peu agréable et surtout montante, très montante par endroit, mais le Château en vaut la chandelle ! Château élégant, gracieux entouré d’eau et d’un beau parc. Au retour, nous avons emprunté une petite route de campagne, tranquille, traversant des petits villages charmants et surtout le chemin était plat ! Quant au château de Langeais, situé au centre-ville, celui-ci est classé dans la catégorie château fort avec pont-levis. Plusieurs tapisseries flamandes du moyen âge ornent ses murs. Un régal pour ceux et celles qui aiment la tapisserie ! Installés au camping, malgré le bruit des voitures et des trains, nous ne nous sommes pas fait prier pour aller au lit ! Mais un gros orage, en fin de soirée, nous a tenu réveillés. La tempête soufflait, la pluie tombait avec force sur la tente qui s’est révélée étanche, solide et surtout bien amarrée, ouf !
Mercredi 5 juillet 2006.
Grand jour pour l’équipe de France de foot ! va-t-elle battre le Portugal ? Aujourd’hui le temps est orageux, après l’opération démontage, pliage etc., nous voici prêts pour le départ direction Savigny. Il est 9h36, nous prenons la piste cyclable, goudronnée SVP ! que nous partageons avec les quelques voitures d’autochtones. On traverse la campagne de Touraine, en bord de Loire. Nous avons le vent face à nous ce qui nous oblige à « pousser sur les cuisses », comme le dit si souvent Gérard ! Après quelques km de piste, nous nous en éloignons, pour la visite du château d’Ussé, là nous empruntons une petite route serpentée. Ce château, privé, est majestueux, une de ses tours est dénommée « la belle au bois dormant » c’est tout vous dire… Trois styles le caractérisent, le gothique, le classique et restauration. A l’intérieur, des personnages de cire retracent son histoire et celle de la famille du duc de Blazac qui l’habite encore de nos jours. Après cette visite, un peu chère vous l’avouerez (11€ l’entrée/personne), nous nous installons à la sandwicherie du château où nous avalons rapidement un « semblant » de sandwich, que nous n’avons d’ailleurs pas payé car Gérard a haussé le ton, compte tenu de l’escroquerie constatée, 7 € pour un vulgaire petit morceau de pain blanc replié en deux dans sa longueur où se perdait un morceau de brie ! Nous avons ensuite repris notre balade sur une petite route peu fréquentée mais montante, alors les cuisses … Après 31 km de route, nous voici arrivés au camping de la « fritillaire »***, camping calme, situé à 200m d’un petit bourg. Nous nous installons sur un grand emplacement, délimité par des arbustes, camping à recommander pour sa tranquillité et sa propreté. Après notre installation quotidienne, nous trouvons un amateur de foot, très sympa, ouvrier à la centrale nucléaire de Chinon, installé au camping pour quelques mois. Nous allons pouvoir ainsi vivre l’événement de la coupe du monde de foot ! Nous partons avant le dîner visiter le bourg, faire des courses et déguster chez une jeune vigneronne, un vin rouge « le Chinon », vin goûteux, fruité et léger. Vite nous retournons dîner et surtout suivre le match. 1/0 pour la France, on est les champions, on est les champions … Il va falloir s’organiser pour la finale ! Comme d’habitude, quelques photos des bords de Loire et des cyclistes !
Jeudi 6 juillet 2006,
Il est 7h, l’heure des braves ! Allez hop debout, il va faire une très belle journée d’été. Nous ne nous pressons pas et partons pour la visite du château de Chinon vers 10h (c’est les vacances non !). Cette fois, nous ne remballons pas ni ne plions car nous devons repasser par le camping. Une nouvelle fois la piste que nous empruntons est très agréable, nous traversons des petits hameaux, nous bordons des vignes (en plaine le vin est plus léger que celui de leurs consœurs des coteaux, cela vient de la terre, moins calcaire – la vigneronne nous l’a soufflé !). Nous longeons l’Indre et la Vienne. Arrivés à Chinon, nous sommes époustouflés par la vue du château ! Il est imposant, sa longueur est impressionnante ! Nous visitons tout d’abord le vieux quartier médiéval de Chinon et ses maisons à colombage puis faisons le tour du marché où nous achetons deux pizzas individuelles que nous allons « galoufer » au bord de la Vienne, un vrai délice ! La visite du château, en restauration, est très fatigante ! nous montons, descendons, remontons, redescendons des marches (100 marches au total), écoutons des diaporamas, visitons des souterrains, des passages, des tours notamment celle de Jeanne d’Arc qui passa par-là faire une petite visite à notre cher roi Charles VII avant de partir vaillamment en guerre contre les Anglais et délivrer la FRANCE ! Vive Jeanne d’Arc ! Heu pardon je délire ! Après deux heures d’histoire de France, nous enfourchons à nouveau nos vélos et partons finir notre croisée, direction Candé St Martin, plus beau village de France. 2km avant notre arrivée, des moucherons nous ont attaqués, ils nous rentraient dans le nez, dans les yeux, il faillait baisser la tête, puis le vent latéral nous poussait de côté il fallait bien tenir le guidon, quelle aventure ! Signes précurseurs ? Un orage s’est mis à gronder et une pluie fine s’est mise à tomber, bruine qui s’est vite transformée en grosse pluie d’orage, pénétrante. Trempés, nous décidons de nous rendre à Turquant, petit village situé à 6 km de Candé car le camping il ne fallait pas y penser, trop de pluie et de vent ! Là, une charmante hôtelière nous hébergea dans sa chambre d’hôte (les volets bleus, 37€ pour 2p avec petit déj – guide du routard) grande, chauffée, carrelée, élégamment meublée, style indien (rideaux, jeté de lit en soie…), un bonheur pour des cyclistes mouillés, bien mouillés ! Chambre à recommander, très tranquille et accueillante. Après 37 km de parcourus et un temps à ne pas mettre un chien dehors, cette fin de journée se devait d’être réconfortante et elle le fut ! Resto troglodyte dans la roche de tuffeau, roche de la région, à 2mm de la chambre. Coteau du layon, souris d’agneau et joue de porc le tout accompagné de petites pommes de terre, de pleurotes et fond d’artichaut puis fourme d’Ambert et biscuit de pain d’épice ou riz au lait à l’ancienne et compote de rhubarbe ! Que demander de plus à part un bon lit douillet que nous avons pu apprécier. Demain plus dure sera la pente alors récupération, récupération… !
Vendredi 7 juillet 2006
Nous avons dormi comme des marmottes, après un bon petit déj dans l’ancienne salle de bal, qui fait aujourd’hui office de salle à manger. Nous sommes repartis sur les routes, non pas de Navarre mais de Saumur. Cette route est montante, très, très montante. Nous traversons un camp militaire, route ouverte aux lambdas civils que nous sommes ! Pas de manœuvres en cours, mais de grands panneaux nous indiquant de « ne pas quitter la route » car des obus « non explosés » se trouvent dans les champs tout à côté, rassurant non ! Les jambes et le souffle coupés par les montées et la crainte de voir des chars ou tous autres OTMI (objets terrestres militairement identifiés) surgir des bosquets, nous arrivons à l’Abbaye royale de Fontevraud, où gisent Henri II, Richard Cœur de Lyon, la femme de Jean sans Terre et enfin Aliéna d’Aquitaine (du beau monde non !). C’est un bijou du 12ème siècle portant 900 ans d’histoire, c’est tout vous dire ! Nous continuons ensuite notre chemin pour découvrir le château de Brézé, demeure de nos jours encore habitée, où vous pouvez découvrir des troglodytes, des souterrains creusés du XIe au XVIe siècle par les seigneurs du « coin» et des caves à vin, le plus fou des châteaux de la Loire, disent-ils sur les dépliants ! Et c’est vrai ! On ressent qu’une vie trépidante habitait ses souterrains. Après 29 km de montées et descentes, nous nous installons au camping **** de Saumur, « l’île offard » A peine installés, nous sautons dans nos maillots de bain et allons détendre nos muscles à la piscine qui juxtapose le camping. La soirée guinguette, organisée au bar du camping, nous a permis non seulement de déguster des brochettes d’agneau et du nougat glacé mais aussi d’entonner avec deux jeunes accordéonistes, des chansons de Brassens, Ferré… Moment très agréable !
Samedi 8 juillet 2006,
Le temps est couvert mais pas de pluie en perspective ! Il est 7h30, nous démontons, plions, rangeons… Nous laissons notre barda et partons à la découverte de Saumur. Une calèche tirée par un percheron et 2 normands, nous attend au syndicat d’initiative. Nous visitons la ville en 40 mn. Nous traversons les anciens quartiers, beaucoup d’hôtels particuliers construits par les protestants avant l’Edit de Nantes, des vieilles ruelles et de nombreuses petites places habillent cette ville. Un magnifique château appartenant à la ville surplombe la Loire. Il est en cours de restauration, depuis plusieurs années. Nous ne pouvons le visiter mais en faisons le tour. Après cette balade historique, nous retournons au camping, harnachons nos montures et direction St Mathurin sur Loire. Nous longeons la Loire, empruntons les chemins départementaux et pistes cyclables. En chemin nous n’oublions pas de visiter « la cave aux moines », habitation troglodyte où on peut voir un élevage d’escargots, des gros gris, cent soixante œufs pondus/an, impressionnant non !), où, la vie de la pierre du cru, le tuffeau, pierre sédimentaire, calcaire et poreuse extraite pour construire les châteaux nous est contée. Puis nous visitons la champignonnière où 4 sortes de champignons sont cultivées : le pleurote, les champignons de paris, les pieds bleus et le chii take, champignon d’Asie. Cette visite se fait au frais, 12 à 16° c’est bien agréable pendant la canicule ! Nous arrivons en fin de journée au camping ** de St Mathurin, camping ombragé, confort simple mais suffisant pour se ravigoter. Après une tentative de lecture (style de vacances peu propice à cette activité), il est 22h les lumières s’éteignent, les paupières tombent, alors…
Dimanche 9 juillet 2006.
Le temps est toujours à l’orage il est 7h, on entend la pluie… Nous sommes debout et plein d’entrain, nous partons faire le tour du village de St Mathurin sur Loire et surtout nous nous arrêtons à la boulangerie pour la dévaliser (2 croissants+1 pain au chocolat+1 brioche dans un 1er temps !) puis avant le retour au camping, le remord nous prend et nous voici de nouveau face à la boulangère (1 croissant+1 tortillon au chocolat) ! Il est bientôt 8h30, on termine notre petit déj avec un bon café puis on plie, on range etc. comme d’habitude ! La pluie a cessé, le vent s’est levé il séchera nos affaires, sympa le vent ! Aujourd’hui nous retournons chez Nicole, environ 18 km car un événement majeur nous attend, la finale de foot France/Italie, donc on ne peut pas louper çà et comme Saulgé l’Hospital n’est pas très loin alors… ! La route n’est pas très difficile mais les faux plats et le vent de face doublent notre peine, il faut appuyer dur sur le champignon, changer les vitesses… Les « soleils » nous font des clins d’œil, Cricri souffle ! Ouf on voit le clocher de l’église, SUPER ! On arrive il est 14h. Nous sommes partis vers 11h ce matin. Nicole nous accueille, toujours sourire aux lèvres, nous nous reposons, faisons une petite lessive, zieutons les photos, regardons le tour de France, une ronflette de 10 à 15 mm nous requinque ; La vie est belle à Saulgé ! Nous repartons demain pour Angers. Observation : si jusqu’à ce jour c’était le vélo de Cricri qui donnait du fil à retordre à Gérard (souci de plateau, vitesse à régler…) aujourd’hui c’est le vélo de Gérard qui a fait de siennes (vis du porte bagages perdues, guidon dévissé).
Lundi 10 juillet 2006.
Il est 7h45 quand Gérard me réveille, nous déjeunons avec Nicole puis vers 8h30 elle part au boulot et nous laisse la maison ! Vers 9h30 nous décollons direction Ponts de Cé. Nous arrivons vers 11h 45 au camping *** des Ponts de Cé. La route était très sympa (petite route départementale et communale). Nous avons longé des vignes et des cultures ainsi que le Louet, petite rivière. La route était plate dans l’ensemble malgré quelques petites côtes mais rien de comparable avec celles des autres jours. Le camping du château jouxte une baignade surveillée. L’eau est à 20° mais après 29 km parcourus, puis l’installation habituelle au camping, il fait bon faire un plongeon ! Le camping est tranquille, les emplacements assez grands. Nous avons déjeuné d’une tartine savoyarde et campagnarde. Gérard s’est rendu au super U situé à 3 km alors que Cricri a fait une petite sieste. L’après-midi fut tranquille, vers 17h30 nous sommes partis visiter le musée des coiffes au château, enfin ce qui reste du château c’est à dire un donjon. Ce musée est très intéressant, des dizaines de coiffes de France et de Navarre sont exposés. Vous y trouvez des coiffes françaises, pour femmes, pour enfants, pour les cérémonies, le travail, datant du 19 et 20ème siècle et des coiffes du monde (Turquie, pays de l’est…). Une explication du repassage des coiffes (de 30h à 110h pour une coiffe) complète l’expo. Différents outils nous sont présentés. Un atelier de perruques est reconstitué. Il est 18h30 quand nous retournons au camping. Nous dînons de pâtes, sauce au beurre et poisson accompagné d’un muscadet bien frais. Nous sommes prêts pour le repos du guerrier !
PS : Nicole est passée nous faire un petit coucou en rentrant de son travail, elle est trop ma copine, une perle !
Mardi 11 juillet 2006.
Cette nuit Cricri a encore mal dormi, les matelas auto gonflant ne sont pas extra pour celles qui ont mal aux jambes ! J’ai l’impression de dormir parterre, le sol est dur ! Au petit matin j’ai pu dormi un peu en posant mon matelas sur celui de Gégé. Il est donc 9h quand je fais surface. Gérard a déjà pris son petit déj et est allé se promener au bord de Loire. Il est maintenant en plein effort de sudoku ! Après mon petit déj et une séance de stretching obligatoire, nous plions, rangeons etc. puis partons pour Montjean sur Loire, il est déjà 11h30. Il fait beau et même chaud. La route était agréable, montante au démarrage puis cool sur la fin du parcours. Nous avons parcouru 40 km à travers la campagne angevine. Nous avons longé des vignes, des champs de poiriers, de pruniers, des champs de soleil et enfin la Loire que nous avons retrouvée avec plaisir car ses paysages, ses villages et ses ponts sont très beaux ! Malgré tout, la fin du parcours n’en finissait pas, vers 16h la route s’étirait, s’étirait… Nous avions hâtes d’arriver. Quel bonheur de poser ses bagages dans un camping bien aménagé ! Ce camping à Montjean est mon préféré, grands emplacements délimités par des haies, ombragé, petit bar, épicerie à l’entrée et surtout piscine relativement grande et propre. Personne au bord de l’eau alors… vite sur les transats et plouf dans le bassin. Un petit blanc frais nous attendait sagement pour finir la journée en beauté !
Détails, grandes conséquences, nous sommes repassés, en partant des Ponts de Cé, au super U pour acheter un matelas gonflable (13 cm de hauteur) pour Cricri et un siège très confortable pour Gérard !
Remarque : le vent nous a accompagné toute la journée. Il faut pousser, pousser sur les pétales, heureusement que nous avons des shorts étudiés pour les cyclistes car sinon gare aux fesses !
Mercredi 12 juillet 2006.
ROYAL le matelas à Cricri, pas trop dur, pas trop mou, exactement ce qu’il faut pour récupérer. Il est 7h, debout les gars réveillez-vous il va falloir en mettre un coup ! Après un bon petit déj (croissant au beurre…) une bonne douche, on plie, on range, on attache, on noue etc. et en avant pour la balade à Montjean sur Loire (on prononce le « t » de Montjean) sans le barda que nous laissons au camping. Nous visitons tout d’abord l’église du 17ème siècle, une belle rosace éclaire cet édifice. Nous nous baladons ensuite dans les rues de la petite ville et en chemin nous admirons des sculptures monumentales exposées dans les rues. Elles sont faites de bois, d’ardoises, etc. En rentrant au camping nous avons visité une mine de charbon fermée depuis 1870 environ. Le charbon était extrait pour cuire la chaux, la transformer en chaux vive qui était transportée par péniche jusqu’en Bretagne pour amender les terres trop acides et ainsi permettre la culture maraîchère, 7 fours composés cette mine. Il est 11h quand nous chargeons nos vélos et partons en direction d’Ancenis. Ouf nous voici arrivés ! Nous avons fait 34 km, longé des cultures, traversé le bocage (Loire, bocage, coteaux sont le triptyque de la région). La piste cyclable est agréable, ombragée, plate mais parfois trop droite, on n’en voit pas le bout ! Puis nous avons longé un marais, le paysage est ici bucolique. En chemin nous nous sommes arrêtés à St Florent où nous avons déjeuné à la crêperie puis visité l’église abbatiale où nous avons pu voir le tombeau de Bonchamps, général de Vendée. Ce général a sauvé des républicains en les cachant dans cette église pendant la guerre de Vendée qui a commencée dans cette bourgade. Puis nous sommes repartis sous la chaleur… Arrivé vers 17h au camping et après notre installation, nous avons piqué une tête à la piscine, similaire à celle de Montjean. Après ce bain relaxant, nous pouvons déguster une choucroute garnie, une vache qui rit et une poire ! Le camping était à 11€50, les emplacements sont grands est ombragé. Demain nous irons peut-être visiter la ville ! Beaucoup de vent pour cette soirée nocturne. En balade au camping, nous avons rencontré Balthazar venant du Loire et Cher et se dirigeant vers Nantes. 3 semaines 1/2 de rando pour ce petit âne noir et son maître, 3km à l’heure, ils nous battent !
Jeudi 13 juillet 2006
Il est 7h, l’heure des randonneurs, nous nous levons frais et dispos après un bon petit déj, comme d’habitude, nous rangeons, plions, emballons etc. et hop direction Ancenis pour la visite des marais peut-être ! Eh bien non, nous n’avons pas visité les marais, il fallait faire 7 km à pied donc on a fait le choix de visiter la ville. Elle a, il faut le dire, peu d’intérêt sinon la halle qui juxtapose la mairie. Mais nous n’avons pas tout perdu car c’était jour de marché ! De retour au camping le panier bien rempli (abricots sucrés, paella, crottin de chèvre crémeux) nous avons déjeuné, un régal ! Après ce repas pantagruélique une petite sieste s’impose ! Il est 13h30 quand nous réveillons et partons pour Ste Luce sur Loire. Ouille, ouille, ouille « ma qué calor », 30° à l’ombre ! Qua cela ne tienne, nous ne manquons pas de volonté et de courage. C’est donc avec la joie au cœur que nous partons sur les routes. La Loire à vélo balisée est terminée, nous devons donc improviser un chemin. Et nous ne sommes pas déçus quant aux chemins car il s’agit bien de chemins de randonnées ou plutôt de chemins des vaches, comme on disait dans le vieux temps… caillouteux et cahoteux. Il faut donc bien tenir son guidon, rester concentrés sur le chemin, ne pas freiner dans les descentes etc. Heureusement que les vélos sont équipés de pneus VTT car sinon… Nous avons été obligés de descendre de vélo et de continuer à pied ! Le plus difficile dans ce parcours se situe entre Oudon et Mauves sur Loire. Ensuite nous avons emprunté des petites routes goudronnées traversant la campagne de la Loire Atlantique. Nous avons donc changé de département. Quelles senteurs sur ces routes : poireaux, carottes, asperges, parfois fumier… Vive la campagne nantaise ! Nous retrouvons enfin les bords de Loire aménagés. La piste est appelée « promenade au bord de Loire ». Le balisage que nous avons suivi au tout début se nommait « rêve de Loire » ! Pourtant ce n’était pas le rêve mais plutôt un cauchemar ! Après 41km nous voici enfin arrivés au camping de la « belle rivière », il est 17h. Le camping** nous coûte 11€, il est propre, bien ombragé, les emplacements sont grands et il est calme. Il dispose d’une petite épicerie et d’un petit bar. Nous nous installons et nous reposons. Gérard part faire quelques courses à la ville voisine, environ 6km aller et retour tandis que Cricri se repose. Nous dînons rapidement de quelques endives et côtes de porc assaisonnées aux fines herbes puis terminons par un quatre quart, le tout arrosé d’un gamay rosé, vin de la région, très frais.
Vendredi 14 juillet, fête nationale !
Le camping est effectivement calme, très calme, pépère ! Proche de Nantes, il est à retenir si nous voulons visiter cette grande citée. Il est 6h 30, réveillés naturellement nous prenons notre petit déj tranquillement, lisons les nouvelles, écoutons la radio, il va faire une journée très chaude nous prédisent les météorologues, nous profitons donc de la fraîcheur matinale. Nous partons aujourd’hui pour St Philibert de grand lieu vers 9h30. Nous longeons la Loire jusqu’à Nantes, la piste est goudronnée, agréable, ça fonce ! La Loire est à taux plein, (marée haute). Cela sent bon le fleuve, les moissons, parfois le pin. Nos sens sont en éveils. Le paysage est ici différent, les toits d’ardoise font place aux toits de tuiles rouges. Point de coteaux et de vallons mais des plaines cultivées. Ça sent la Vendée ! Maisons blanches avec volets de couleurs… La traversée de Nantes s’est faite aisément, des pistes cyclables sont aménagées dans toute la ville. Nous avons emprunté la D65, petite départementale fréquentée mais praticable. Nous arrivons au camping** « Boulogne » à St Philibert vers 12h. Il est temps de manger steak frites et saucisses arrosés d’une bière fraîche et d’un verre de rosé, frais lui aussi. Nous nous installons tranquillement puis la suite du programme est relaxe (douche, lessive, sudoku, écriture). Il est 16h quand nous décidons de partir à la baignade sur le lac de grand lieu. Les gens sont sympas dans le camping, des hollandais de Rotterdam nous ont prêté spontanément leur marteau pour planter les piquets (dur, dur le sol) puis ils nous ont proposé leur bloc électrique pour recharger nos portables. Beaucoup de Nantais peuplent le coin, camping populaire… 28° dans l’air, 25° dans l’eau, un vrai bonheur ! Après ce bon bain, nous ne pouvons échapper aux moules frites proposées par le snack du camping. Je précise que tous les magasins étaient fermés, fête nationale oblige ! Nous avons effectué 33km aujourd’hui.
Samedi 15 juillet 2006
Il est 7h30 quand nous ouvrons les yeux. Nous prenons notre petit déj et après notre petit travail habituel, nous partons pour le bois de Cène. Aujourd’hui nous ferons donc 30 km ! Nous partons à 10h30, nous empruntons des petites routes départementales traversons la campagne de Loire atlantique peu fréquentée, seul le facteur, les tracteurs et les randonneurs à vélo, bien sûr, la parcourent. Il fait très chaud, je souffre, c’est dur, dur, les jambes, les bras, les mains, les pouces où là, là ! Pourtant la route n’est pas montante, seules quelques côtes nous font pousser sur les pédales ! Les hameaux et les villages sont jolis, des églises imposantes trônent aux centres. Sur le chemin le vent nous pousse ou nous fait forcer sur les pédales. De gros insectes viennent mourir sur nos joues et nos oreilles. Parfois des papillons échouent sur nos cœurs ! Nous longeons des champs de blés, de maïs, des fermes d’élevage laitier. Parfois les odeurs d’épandage embaument les hameaux. Il est 12h quand nous arrivons au camping du « bois joli ». Nous déjeunons d’un poulet froid et d’un carambar pour Cricri. Nous installons et après un temps de repos, vite à la piscine ! Des transats sont installés, alors nous en profitons ! Nous avons besoin de récupérer car il fait très chaud depuis 2 jours.
Dimanche 16 juillet 2006
Il est 5h30 nous nous réveillons et décidons de partir pour le passage du Gois car il fera très chaud dans les heures qui font suivre. Nous décollons du « bois joli » vers 7h12, il fait frais. Chemin faisant nous visitons l’abbaye puis le moulin de Châteauneuf. La campagne est tranquille, les routes secondaires peu voire très peu fréquentées. Nous rencontrons quelques lapins de garenne, justement au hameau « la garenne » puis un cheval et quelques papillons. Nous arrivons au passage vers 11h. En chemin nous nous sommes arrêtés à Beaumont sur mer pour prendre un COPIEUX petit déj (croissants, pains aux raisins…) puis nous nous sommes arrêtés aux marais salants ! Hum çà sent bon la mer, la marée, les huîtres et le tutti-quanti… Le cri des mouettes fait place aux roucoulements des pigeons, la mer est proche… Arrivés au passage nous déjeunons d’un immense sandwich et attendons au bord de mer qu’elle veuille bien se retirer pour nous laisser passer. Vers 14h30 on pourra mettre les voiles. IL est effectivement 14h15 quand nous décidons de quitter notre terrasse de café pour enfin traverser ! Il fait très chaud, quelques voitures se sont engagées, on les voit affronter la mer, l’écume se distingue au loin. Beaucoup de personnes s’arrêtent pour ramasser des moules, des coques, des palourdes… Cricri n’était pas très rassurée car quelques jours avant, elle eut la bonne idée de lire le journal et ses faits divers contant la mésaventure d’un automobiliste coincé par la marée alors… ! Nous avons du temps devant nous, pas de crainte ! Eh bien voilà c’est fait l’aventure est terminée. En fait c’est facile, la route est parfois glissante car elle est revêtue à quelques endroits de grandes dalles, il faut donc faire très attention et bien tenir son guidon. Nous avons traversé tranquillement, nous nous sommes arrêtés pour immortaliser ce grand moment. Puis vers 14h45 nous voici arrivés à notre destination finale NOIRMOUTIER. Il fait une chaleur écrasante ! Nous continuons notre chemin sur une piste cyclable goudronnée puis sablée sous le cagnard. Ça fonce, ça chauffe, ça cogne dur à Noirmoutier. Après 14km sous le soleil exactement… nous arrivons au camping « la Vendette ». Le camping est au bord de mer. Les emplacements ne sont pas très bien délimités mais nous arrivons à trouver le nôtre sous les pins, à l’ombre, ouf, nous sommes sauvés ! Nous avons parcouru aujourd’hui 53 km il est temps de se détendre. A 21h30 extinction des feux, Gérard a tout de même pris un bain de mer !
Lundi 17 juillet 2006
Nous nous réveillons vers 6h30 et nous levons vers 8h. Après notre petit déj habituel, nous partons faire les courses au centre de « Noirmoutier ville ». Nous passons à l’office du tourisme puis vers 12h, de retour à l’ombre, nous enfilons nos maillots de bain et hop à la mer ! Elle est fraîche, tellement rafraîchissante. Nous nous détendons les muscles, c’est un régal ! Après le déjeuner, la sieste s’impose car il fait chaud, très chaud. Après ce repos bien mérité, nous enfourchons nos vélos pour une petite visite des alentours. Nous prenons la piste cyclable et nous nous arrêtons à la plage nommée plage « du mardi gras ». La marée est encore trop basse pour prendre un bain donc on pratique la pêche à pied. Vers 23h tout le monde au lit, nous avons fait aujourd’hui 11km tranquille, tranquille.
Mardi 18 juillet 2006
Nous nous réveillons et nous levons vers 8h30, attention la grasse matinée nous guette ! nous partons faire le marché et visiter le château de Noirmoutier en ville. Nous empruntons la navette gratuite. Après avoir fait le tour des étales, nous faisons le tour du château ! Une expo photos sur les vaches, grandeur nature, est présentée sur les murs, pas mal ! Nous rentrons vers 12h30 et hop en mer, quel programme ! Elle est toujours aussi fraîche, environ 19°. Nous pouvons passer à table pour déguster les huîtres et filets de cabillaud, pêchés au marché, arrosés d’un petit rosé que Gérard a tenté de maintenir au frais, sous terre enroulé dans une serviette de toilette humide ET CA MARCHE ! Avant la visite de l’île aux papillons, une sieste s’impose. Il fait 38° en plein soleil, sur la route des papillons. Nous empruntons la piste cyclable. En chemin, Gérard a crevé ! quelques minutes de réparation et hop en route… Arrivés à destination, nous pénétrons dans une grande serre humide, 26° de température, quel bonheur cette fraîcheur relative. Nous sommes époustouflés, de multiples papillons importés d’Asie, de Guyane, virevoltent autour de nous. Superbe balade multicolore d’environ 1h. Nous visionnons un film de 15mm où cette métamorphose magique nous est expliquée. Nous pouvons aussi admirer une écloserie, des chenilles du plus gros papillon venu d’Asie… Au retour, le vélo de Gérard tient le choc. Nous nous arrêtons tout de même au marchand de cycles pour l’achat d’un pneu et au producteur de moules pour le dîner. IL est tard quand nous finissons ces délices de la mer. Vers 23h15 extinction des feux, aujourd’hui nous comptabilisons au compteur 14km.
Mercredi 19 juillet 2006
Il est 7h30, il pleut quelques gouttes mais que cela ne tienne, Gérard répare son vélo (installe le pneu neuf), moi je me promène en bord de plage. Puis départ pour l’Herbaudière côté océan. Nous empruntons la piste cyclable à travers la campagne noirmoutrine. Il pleut un peu, cette pluie ne nous décourage pas, au contraire elle est la bienvenue car le temps est plus frais, idéal pour le vélo. Nous nous arrêtons au bord de la plage parcourons 4km à pied sur le sable fin et parfois les pieds dans l’eau. Au retour nous empruntons les dunes puis la pinède pour finir en bord de mer. Là le soleil point son nez, il fait chaud alors un bain s’impose, nus, car nous sommes sur la plage des naturistes. L’eau est chaude, plus agitée, quelques petites vagues s’échouent sur la plage, comme c’est agréable ! Nous repartons au port de l’Herbaudière, petit port de pêche fort sympa, nous déambulons sur le port discutons avec les ouvriers du chantier naval, ils travaillaient sur un bateau de la gendarmerie maritime. Ensuite nous reprenons notre route pour le retour, en chemin nous nous arrêtons à la vieil, au café « Gustave », petite terrasse dans un petit bourg mignon ! Puis nous retrouvons notre home où nous nous activons car nous avons RV au restaurant en bord de mer, plus exactement à « la plage de jules ». Il est situé à la plage des dames, la vue sur la mer et sur la baie est superbe. Des voiliers tanguent, quelques baigneurs et pêcheurs s’agitent… Le temps est au beau fixe. Nous nous installons face à la mer et dégustons des huîtres de la baie, une soupe à l’ailloli puis des moules au curry et au safran, accompagnées de petites pomme de terre de Noirmoutier et d’un très bon Mareuil blanc. Pour finir une soupe de fraises (fraises, menthe, cannelle), hum ! C’est extra nous prenons notre temps pour déguster, il n’y a pas foule, c’est très sympa comme coin. Vers 23h nous sommes de retour au camping pour une bonne nuit réparatrice. Nous avons fait aujourd’hui 28km !
Jeudi 20 juillet 2006
Le plein soleil est de retour ! Aujourd’hui c’est jour de vélo ! Nous avons parcouru 25km sur l’île, côté atlantique. Nous avons retrouvé notre plage de naturiste, on y prend goût ! Nous sommes ensuite partis visiter la ville de l’Epine, ville populaire, moins touristique. Nous avons déjeuné à la terrasse d’un petit restau sympa où nous avons dégusté un maquereau grillé accompagné de petites pommes de terre de Noirmout… A 15h nous étions à notre RV au port Morin, pour une visite des dunes et marais. Nous avons donc parcouru à pied 5km, nous avons visité les marais sous le soleil torride. Les Sauniers, Saulniers, ou Paludiers pour les bretons, sont des métiers difficiles ; Toute la journée sous le soleil, au vent, à observer les marais salants, cueillir le sel et le gros sel ! La récolte est aléatoire, elle dépend du temps, parfois 20kg par semaine ou une tonne. Le sel est récolté pour la coopérative, une trentaine de famille en vivent toute l’année. Le retour au camping, s’est fait en passant par une petite route peu fréquentée, traversant les marais. Après un peu de rangement car demain c’est le départ, nous sommes partis pour la plage aux dames, déguster une dernière glace !
Vendredi 21 juillet 2006
Il est 7h, le réveil nous donne le top départ car aujourd’hui c’est le chemin du retour. Nous rangeons, plions, dégonflons, démontons, tranquillement puis nous allons déjeuner à la « maison blanche », bar du camping en bord de mer. Rassasiés, nous sommes prêts pour le départ. Il est 9h12 quand nous prenons la route. Nous avons décidé de ne pas prendre le chemin du Gois ou Goat, compte tenu de l’heure de marée donc on passera par le pont ! La piste cyclable est impeccable, protégée du flot de voitures. Nous traversons le pont sans difficulté pourtant il grimpe au départ ! Puis nous empruntons des petites routes de campagne, traversons les marais, pour arriver à notre but, la gare de Challans. Il est 13h47, il fait très chaud, la sueur coule, les jambes sont en pleine forme. Nous avons fait 48km, chargés comme des baudets ! Nous attendons le train pour Angers via Nantes. Nous avons réussi notre défi, Tours/Noirmoutier/Challans. Nous sommes contents et fiers, pas trop fatigués malgré les 672 km parcourus. Nous avons le teint buriné, les mollets et les cuisses musclés. Belle expérience à reproduire ! Superbes vacances réussies, aucun problème mécanique et physique ! Nous pensons revenir sur Noirmoutier l’an prochain tant cette île nous a conquis. Nous passerons notre brevet de plongée niveau 1 ! Projet, projet quand tu nous tiens… Nous avons donc pris le train comme prévu et à l’heure SVP. Arrivés à la gare de Nantes, les ascenseurs, pour changer de quai, fonctionnaient, une chance ! L’omnibus qui nous a amené à Angers était moins peuplé et la clim fonctionnait, que demande le peuple ! Nous sommes arrivés à Angers à 18h53 et nous sommes toujours en vacances.
Pari réussi, 672 km ça s’arrose, pas vrai !
Nous voici de retour ! Déjà 2 semaines que nous avons repris notre quotidien, temps nécessaire pour se remettre de nos émotions ! Tout s’est déroulé comme nous l’avions prévu, pas de panne majeure pour les vélos ni pour les mollets ! Toutes les machines ont tenu le choc, 672 km parcourus, de la chaleur, du soleil, deux gros orages, des paysages superbes, des campings ombragés, des piscines réconfortantes, du bon vin, de bons petits plats, des pistes cyclables sablées goudronnées, parfois caillouteuses, traversant les bocages, longeant le Cher, l’Indre, la Vienne et enfin la Loire, pour arriver à la mer ! Quelques montées dans les coteaux du layon mais rien de grave ! Prêts à repartir pour d’autres routes …
Voici en quelques mots le récit de notre aventure, avec un petit « a » !